Le projecteur holographique a un succès grandissant, et il est de plus en plus utilisé pour divers événements d’entreprise, concerts, grands meetings politiques, etc. Mais alors qu’est-ce qu’un hologramme ? Quel est son principe, son fonctionnement ? Quelles sont ses utilisations ? Voici un point sur la question.
Le mot holographie est d’origine grecque, de « holos » (en entier), et « graphein » (écrire). C’est un concept qui a été créé en 1948, par le physicien Dennis Gabor, qui parlait alors de « reconstruction par front d’ondes ».
Contrairement à une simple captation vidéo, un hologramme est une photographie qui enregistre les formes, les couleurs ainsi que le volume, c’est une sorte d’image fixe qui est inscrite en relief sur un support.
Le projecteur holographique appuie sa technologie sur un miroir réfléchissant qui divise un faisceau laser en deux rayons, ceux-ci sont alors dirigés pour l’un vers une plaque photosensible, et pour l’autre sur l’objet devant être réfléchi par le projecteur.
Le second rayon est ensuite réfléchi sur la plaque qui reproduit le volume grâce aux interférences entre le laser et les ondes réfléchies par l’objet. Au moyen de la diffraction de lumière, l’image est ressortie de la plaque et son amplitude lumineuse est transcrite sur le support photographique, ce qui permet d’obtenir le relief de l’objet.
La production d’une telle technique reste encore assez coûteuse, c’est ce qui explique la rareté de l’utilisation du projecteur holographique par le grand public.
L’hologramme nécessite la maîtrise de techniques complexes, telles que l’interférence des ondes lumineuses. Ces technologies ont connu d’énormes évolutions au cours des dernières décennies.
C’est au dix-neuvième siècle que les ancêtres des hologrammes ont vu leurs utilisations au théâtre, on parlait alors de fantôme de Pepper, en référence au scientifique anglais John Henry Pepper. Une vitre était placée devant la scène, et un acteur déguisé en fantôme se déplaçait dans une pièce cachée, qui était reflétée par cette même vitre.
Le spectateur avait alors l’impression d’apercevoir un fantôme sur la scène, grâce à la transparence et au reflet de la vitre. Le Pepper’s ghost a longtemps été utilisé pour faire apparaître des spectres sur des scènes de théâtre.
Avec l’évolution des technologies, le même principe du fantôme de Pepper s’est étendu à de nombreux autres domaines, avec des usages multiples et variés. Le reflet n’est plus effectué à l’aide d’une personne cachée, mais au moyen d’un projecteur holographique.
Selon la technologie utilisée, le principe est mis en œuvre soit avec un hologramme scénique à taille humaine, soit un hologramme vitrine, ou alors un hologramme pyramide.
Le principe consiste à projeter une image sur une vitre ou un tissu très fin qui capte la lumière intense. Il s’agit d’un hologramme à taille humaine, qui, par un phénomène d’illusion d’optique, laisse imaginer que de vrais artistes se produisent sur la scène. De nombreux artistes utilisent cette technique dans leurs concerts afin de pouvoir se représenter en chantant en duo aux côtés d’hologrammes de grands chanteurs disparus et ainsi rendre hommage à leur mémoire.
Cette technique est beaucoup plus simpliste et moins coûteuse que la précédente, puisqu’elle fait appel à un caisson dans lequel est disposée une vitre inclinée. Ce dispositif étant plus accessible que l’hologramme scénique, ses usages sont plus fréquents et plus variés. L’hologramme vitrine est utilisé notamment dans :
Les animations dans un événement grand public.
Les présentations de produits en magasins.
La communication sur un concept dans une exposition.
La présentation de projets professionnels auprès de clients.
Les divertissements dans les parcs d’attractions.
Bénéficiant d’une technologie plus poussée, il s’agit d’un hologramme à plusieurs faces, qui est observable sous des divers angles, à l’aide de nombreuses vitres. Cette technique est parfaite pour une utilisation dans un salon d’exposition, lors d’une foire ou en animation d’une zone commerciale, pour attirer l’attention des visiteurs d’où qu’ils viennent.
Pour créer une illusion parfaite, et laisser imaginer la présence réelle d’une personne ou d’une forme en relief, il est important d’user de précision, et ce, au-delà du côté technique.
Le projecteur holographique ne cesse de surprendre, car même si le principe est vieux de plus d’un siècle, il ne cesse de se renouveler s’appuyant constamment sur une nouvelle technique rendue possible par l’évolution de la technologie. Les utilisations sont en effet personnalisables à l’infini et les possibilités qu’il offre n’ont pas fini d’être exploitées.
Les déclinaisons des hologrammes prouvent qu’ils peuvent être utilisés dans presque tous les domaines, sans limites d’imagination. De plus en plus de marques et d’enseignes commerciales font appel à ce type de dispositif pour leurs campagnes de communication. Les supports sont aujourd’hui multiples et de plus en plus accessibles, ce qui laisse prédire que les hologrammes remplaceront probablement les affichages habituels.
Les hologrammes sont au centre des stratégies événementielles et du marketing base sur l’expérience dans les entreprises, grâce à leur incroyable pouvoir de fascination. L’effet lumineux capte l’attention du public, et le garde scotché, comme dans un show de magie.
C’est le secteur de prédilection par excellence de la projection holographique, employée par des grands chanteurs dans leurs concerts, ou pour faire revivre sur scène des artistes décédés. Des hommes politiques se sont également emparés de cette technologie pour leurs meetings électoraux, le dernier en date étant la campagne de Jean Luc Mélenchon. Celui-ci a réussi, grâce aux hologrammes, à tenir deux meetings en même temps, dans deux villes différentes.
Le projecteur holographique est une arme imparable dans le marketing, puisqu’il offre une expérience visuelle unique. Les dispositifs de projection étant de plus en plus mobiles et miniaturisés, ils peuvent être placés aussi bien en boutique, en showroom ou dans un salon d’exposition. L’hologramme apporte à la marque une forme de distinction, une image innovante et un fort dynamisme dans la promotion de ses produits.
Des animations par hologramme dans un musée permettent aux visiteurs de mieux s’intégrer dans une scène lors d’une visite. D’autre part, les projections holographiques peuvent être des reproductions fidèles permettant de faire revivre des pièces disparues ou en phase de restitution. Des œuvres sont ainsi reconstituées en 3D et rendues interactives, afin que le public ait la possibilité de les manipuler en toute sécurité.
Les hologrammes sont de plus en plus utilisés dans le domaine de l’immobilier, à l’aide de maquettes 3D projetées dans une vitrine holographique. Les projets immobiliers sont ainsi présentés dans les salons, offrant une interaction avec les maquettes à l’aide de manettes ou d’une interface de contrôle.
Les hologrammes créent un effet de fascination immédiat sur le public, du fait qu’ils captent les regards, suscitent la curiosité et mobilisent les foules.
La projection holographique apporte indéniablement une plus-value par rapport à tout autre support de communication classique. Elle permet en effet de mettre en valeur les produits en offrant au public la possibilité de les découvrir sous toutes leurs facettes.
Dans un événement d’entreprise, l’hologramme est lui-même perçu comme un événement ! C’est une attraction à part, que ce soit dans un stand lors d’un salon, dans le cadre d’une mise en scène, d’une exposition, dans un séminaire ou pour communiquer dans un événement.
Ces dispositifs s’adressent aux agences d’événementiel, aux chargés de communication, aux animateurs commerciaux, aux chefs de produit ou aux scénographes. L’hologramme constitue une innovation extraordinaire dans l’univers de l’animation d’événements, qui ne cesse d’impressionner le public.
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